Il est incontestable, je l ai maintes fois constaté, et je propose une explication que j espère rationnelle.
L enceinte électrodynamique n est pas une charge passive ( on sait que toutes les mesures d amplis sont faites sur des résistances , on ne peut faire autrement) . Quand on envoie une impulsion à une enceinte, à la fin de celle ci, l enceinte vous restitue une partie de de ce signal ( c est de la physique élémentaire, la membrane ne s arrête pas immédiatement ).Du coup l enceinte ( le HP ) devient générateur et l Ampli a du mal à digérer ( sa contre réaction en tout cas) , et il se produit une confusion entre les signaux émis par l ampli et les signaux de retour de l enceinte , avec retard...Bref tout ceci crée une pagaille qui se traduit par une dégradation sonore proportionnelle au volume.Et comme si cela ne suffisait pas , Ces signaux retardataires ne subissent pas l efet de la contre réaction, et générent de la DIT ...qui a fait couler beaucoup d encre. Le rôle du câble, à, ce moment là, est de faire "tampon" et donc d atténuer ces problèmes, certains câbles font plus "tampon " que d autres.
Maintenant si l ampli est conçu pour digérer ces signaux de retour et les neutraliser, un câble ampli/enceinte ayant la plus faible impédance possible donnera les meilleurs résultats.
Ce problème est un peu compensé par le fait que la plupart des amplis ont en sortie une cellule , résistance//self les prémunissant des charges capacitives, mais leur enlève tout contrôle sur les membranes.
Personnellement j utilise un câble multibrins,cuivre OFC, de 4 mm2 doublé ( donc 4 pour chaque enceinte, 2 en parallèle pour le + et deux en parallèle pour le -) et terminés par des fiches bananes.
Mais tous les amplis n aimeront pas ce genre de câbles !
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Bonsoir,
tout à fait vrai, les enceintes électrostatiques ne sont pas concernées, sauf si elles utilisent un HP électrodynamique pour le grave...sinon c est leur composante capacitive qui met met à mal la contre réaction. Et dans ce cas pour une bonne musicalité , l ampli doit pouvoir driver une charge un peu capacitive (0.47microfarad//8Ohms) sans cellule RL en sortie par exemple, sans que ses caractéristiques soient altérées. Théoriquement une charge un peu capacitive induit une tension de "contre réaction" en retard et donc n intervient pas au bon moment, et crée donc de la DIT et de la dureté dans le message sonore due à la saturation sur les impulsions rapides.
Je pense que c'est une bonne approche et certainement une bonne théorie ,mais qu'en advient'il en cas d'électrostatiques , electriquement et accoustiquement ?
Réponses
tout à fait vrai, les enceintes électrostatiques ne sont pas concernées, sauf si elles utilisent un HP électrodynamique pour le grave...sinon c est leur composante capacitive qui met met à mal la contre réaction. Et dans ce cas pour une bonne musicalité , l ampli doit pouvoir driver une charge un peu capacitive (0.47microfarad//8Ohms) sans cellule RL en sortie par exemple, sans que ses caractéristiques soient altérées. Théoriquement une charge un peu capacitive induit une tension de "contre réaction" en retard et donc n intervient pas au bon moment, et crée donc de la DIT et de la dureté dans le message sonore due à la saturation sur les impulsions rapides.
cordialement
Très Cordialement
Claude