Davis Courbet No7

A la recherche du beau son, c’est-à-dire, une reproduction sonore naturelle faisant fi des poncifs hifi et se cantonnant à donner du corps aux interprètes avec authenticité. Oui c’est ainsi que j’abordais alors le weekend du 30 novembre 2019, l’écoute des Courbet No7.

Auteur d'un important corpus de peintures — plus d'un millier d'œuvres —, Courbet est l'un des artistes les plus puissants et les plus complexes du XIXe siècle. Dès 1848-1849, ses toiles s'opposent aux critères de l'académisme, à l'idéalisme, aux outrances romantiques ; transgressant la hiérarchie des genres, il provoque le scandale chez ses contemporains, et l'attrait de quelques collectionneurs privés, perturbant les frontières de l'art………

Bien sûr il ne s’agit pas de vous faire un copier-coller de wikipedia. L’écoute s’est déroulée dans un salon de 30m2, un ampli hybride Pier Audio MS680SE, une source Hegel le Mohican et comme câbles, de l’athom en modulation et HP ainsi que du nordost LS blue heaven en cordon secteur.

Voilà pour le topo.

Que ce soit sur du john Coltrane du marillion, pynk floyd, et dans un tout autre registre, brassens, brel, nougaro mais aussi et encore beethoven, mozart pour terminer sur tout ce qui nous tombait sous la main, notre seul but étant de leur donner à jouer, les Courbet se sont distinguées par une singulière aptitude à se jouer de l'ensemble des pièges que nous leur avons tendu. Leur musicalité très foot taping nous incitait à aller d'albums en albums.

Il y a deux types de Hifi, celle qui reste fidèle à l’enregistrement et qui met un point d’honneur à éliminer le moindre artefact pouvant entacher l’authenticité de la reproduction et une certaine idée de la Hifi que se font ceux dont la culture musicale n’est pas assez large et qui ne côtoient pas suffisamment les salles de concert. J’ai la prétention d’affirmer que je fait parti de la première catégorie.

Mais revenons aux Courbet no7.

La transparence : elle m’est apparue en phase avec un souci certain du détail sans tomber dans une analyse excessive. Le détourage des voix et des instruments est très probant. Matérialisation des interprètes au programme.

Le registre aigue conjugue une certaine légèreté avec une finesse certaine.

Pour ce qui est du médium et comme dit plus haut, les voix et les instruments bénéficient d’un registre équilibré venant faire le lien entre l’aigue et le grave. Tout est fluide et homogène.

Le grave, ne vous fiez pas au volume logeable de l’enceinte, je l’ai trouvé plus convaincant en présence que sur une certaine Delta Signature. Ce n’est bien entendu que mon appréciation mais il descend bas avec conviction, matière, et densité. Cela étant, là où certains constructeurs ont tendance à en rajouter pour l’effet flatteur, le grave de la Courbet reste à sa place.

Musicalité, dynamique, attaque de note tout y est et dans un prix contenu, compte tenu des qualités de ces enceintes.

Alors certes j'entends déjà ça et là ceux qui vont critiquer sans l'avoir vraiment écouter, bien qu'il n'est pas besoin, face à une enceinte aussi communicative, de faire le moindre effort d'attention. Ceux aussi qui critiqueront sans l'avoir écouter, simplement par à priori.

Nous analysons tous en fonction d'une échelle de valeur et la culture qui lui est associée mais aussi en fonction, trop souvent, de préjugés. Il est plus facile de faire le choix de la facilité que de remettre en question son jugement, et c'est pourtant ce que j'ai du faire à l'écoute de cette enceinte.

Oui, bien sur, elle est perfectible mais je ne suis pas sur que même en mettant 10000 euros de plus sur une enceinte configurée de la même façon, vous ayez 10000 fois plus de plaisir. Ce n'est pas l'enceinte des superlatifs mais l'expression d'une certaine forme d'élégance.

Mais le mieux c’est que vous alliez les écouter, vous en aurez pour votre argent.

PS:"je n'ai rien à vendre et je n'ai pas de part chez DAVIS"

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